Encore une bestiole qui ne vit qu’en Australie, et même qu’en Tasmanie, le diable de Tasmanie (Tasmanian devil en anglais).

Sarcophile ?

Le diable de Tasmanie est aussi appelé (moins couramment) le sarcophile. Le diable de Tasmanie fait de la politique ?
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ça ne signifie pas « ami de Sarko« , mais juste « qui aime la viande« . (Eh oui, etymologiquement, sarcophage signifie bien « mange-viande« ).

Encore un marsupial

Le diable de Tasmanie est un marsupial, encore un, ce qui signifie toujours que les femelles ont une poche sur le ventre. Et comme les wombats, l’ouverture se fait par le bas.
Les premiers moments de la vie des petits diables sont une véritable tragédie. Les portées comportent entre 20 et 30 rejetons, mais la femelle n’a dans sa poche que 6 mamelles. Une lutte fratricide se déroule donc dans la poche de maman, et seuls 3 à 4 petits survivront et sortiront de la poche. Bref, il se déroule bien plus d’un tour dans la poche de la diablesse…

Le diable est de nature bagarreuse, il est carnivore, et vit dans des terriers, comme son cousin wombat. Il n’est pas très gros, puisqu’il ne fait pas plus de 60 cm de longueur. 

Un animal menacé d’extinction

Il est aujourd’hui très menacé, comme beaucoup de ses confrères australiens : il a été exterminé de l’Australie continentale par les Aborigènes, et les Européens ont failli l’achever en arrivant en Tasmanie.
Il est aujourd’hui menacé par les virus (type cancer), les voitures, la destruction de son habitat, l’introduction du renard … Bref, sale temps pour les petits diables.